DISSO #20 : Mathieu RIBOULET

Extrait de l’entretien avec Mathieu RIBOULET publié dans DISSONANCES #20

    Mathieu RIBOULET (petit)

Écrivez-vous plutôt pour ou contre, dans ou hors, malgré ou à propos de ?
Pour, dans, sur, avec, toujours jusqu’ici j’ai fait mienne l’injonction de Paulhan : la poésie doit être un éloge. Et même quand j’écris contre, j’essaie de passer par les canaux du pour.

Quelle est la part de la contrainte dans votre écriture ?
Nulle.

Que faites-vous quand vous n’écrivez pas ?
Je vis, j’observe, j’emmagasine.

Qui est votre premier lecteur ?
L’homme qui partage ma vie.

Qu’est-ce qu’un bon éditeur ?
Une sorte de miracle ! Une attention et une présence qui ne se démentent pas, avancent avec vous dans le temps et le travail sans rien calculer qui ne soit pour le texte, voire l’œuvre…

Que diriez-vous à un auteur cherchant son premier éditeur ?
De s’obstiner – il y a tant d’éditeurs – et de ne croire à rien tant que rien n’est signé !

Quelle fut votre première grande émotion de lecteur ?
Pas de souvenir précis de jour ni de titre… Les livres m’accompagnent depuis que je sais lire, j’ai compris très tôt, vers 8 ans, qu’ils me sauveraient de toutes les…

…suite de l’entretien dans la version papier de DISSONANCES #20

BIO

Mathieu Riboulet est né en 1960 en région parisienne. Après des études de cinéma et de lettres modernes, il réalise des films de fiction et des documentaires pendant une dizaine d’années, puis se consacre à l’écriture. Il vit et travaille actuellement dans la Creuse.

BIBLIO (2011)

Un sentiment océanique (Maurice Nadeau, 1996)
Mère Biscuit (Maurice Nadeau, 1999)
Quelqu’un s’approche (Maurice Nadeau, 2000)
Le Regard de la source (Maurice Nadeau, 2003)
Les Âmes inachevées (Gallimard, 2004)
Le Corps des anges (Gallimard, 2005)
Deux larmes dans un peu d’eau (Gallimard, 2006)
L’Amant des morts (Verdier, 2008)
Avec Bastien (Verdier, 2010)