Extrait de l’entretien avec Laura VAZQUEZ publié dans DISSONANCES #40
Laura VAZQUEZ (petite)
Écrivez-vous plutôt « pour » ou « contre », « dans » ou « hors », « malgré » ou « à propos de » ?
Rien de tout ça.
Quelle est la part de la contrainte dans votre écriture ?
La vérité.
Que faites-vous quand vous n’écrivez pas ?
Des choses plutôt ordinaires, et parfois je médite.
Qui est votre premier lecteur ?
Une partie de moi.
Qu’est-ce qu’un bon éditeur ?
Idéalement, il faudrait qu’il ou elle comprenne et qu’il ou elle soit enthousiaste.
Que diriez-vous à un auteur cherchant son premier éditeur ?
Bonne chance, reste honnête, et au fait : c’est pour ton livre, pas pour toi.
Quelle fut votre première grande émotion de lectrice ?
Les listes de courses de ma mère posées sur la table de la cuisine quand je ne savais pas encore lire, mais je voyais les formes, ça me semblait magnifique.
Que faut-il lire de vous ?
Mon premier roman : La semaine perpétuelle qui paraîtra à la rentrée prochaine.
Votre ego d’écrivaine vous gêne-t-il pour marcher ?
Il me gêne, c’est vrai, mais ce n’est pas un ego d’écrivain, pas vraiment un ego rattaché à l’écriture, au fait d’écrire. C’est un ego plutôt banal.
Qu’est-ce que la poésie ?
Mais je ne sais pas. Si je disais même le contraire du mensonge ce ne…
…suite de l’entretien dans la version papier de DISSONANCES #40
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BIO
Laura Vazquez est née en 1986 à Perpignan et vit actuellement à Marseille. Elle écrit de la poésie, collabore avec des artistes avec qui elle compose des pièces sonores et des vidéos, pratique la lecture publique de ses textes en France et à travers le monde (Ming Contemporary Museum de Shanghai (Chine), Actoral (Paris et Marseille), Centre Pompidou (Paris), Musée d’art contemporain de Genève (Suisse), Norsk Litteraturfestival (Norvège), Festival Voix Vives Tolède (Espagne), Centre d’art d’Amsterdam Perdu (Pays-Bas)…). Son livre La main de la main (chroniqué dans dissonances 39) a reçu le Prix de la Vocation en Poésie en 2014, année où elle fonde avec Arno Calléja la revue Muscle qu’elle co-édite depuis maintenant 5 ans avec Roxana Hashemi. Ses poèmes sont traduits en chinois, anglais, espagnol, portugais, norvégien, néerlandais, allemand, arabe et italien.
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BIBLIO (ÉTÉ 2021)
À chaque fois (éd. Derrière la salle de bains, 2014)
Le système naturel et simplifié (éd. Derrière la salle de bains, 2014)
La main de la main (Cheyne éd., 2014)
Menace (éd. Derrière la salle de bains, 2015)
Oui. (éd. Plaine Page, 2016)
Une lame pour une fête (éd. Accademia di Belle Arti di Brera, 2016)
Le signe vertical (éd. Littérature mineure, 2017)
Les fils – avec Simon Allonneau (Bêta éd., 2017)
Les astropoèmes – avec Arno Calleja (éd. L’Arbre à paroles, 2018)
La semaine perpétuelle (éd. du Sous-sol, 2021)